dimanche 25 mai 2014

Les Hormones du cycle menstruel


EFFETS DES HORMONES SUR LE CYCLE MENSTRUEL

   Les hormones sont des messagers chimiques circulant dans les vaisseaux sanguins. Elles permettent aux organes du corps de communiquer entre eux. Les hormones influencent les cellules cibles à distance en changeant leurs processus chimiques. Les hormones peuvent provoquer dans les cellules cibles des changements dans leur développement ou dans leur taux de production de produits chimiques.

           Les hormones intervenant dans le cycle menstruel et leurs effets sur le cycle menstruel :
  1. GnRF (gonadolibérine)
    GnRF est une hormone appelée "hormone hypothalamique" située dans l'hypothalamus. "L’hormone hypothalamique" contrôle une autre glande ou organe en le poussant à libérer une hormone différente dans les vaisseaux sanguins. Par exemple, GnRF pousse l'hypophyse antérieure à produire, stocker et libérer FSH (hormone folliculo-stimulante) et LH (hormone lutéinisante).

  2. Hormones de l'hypophyse antérieure
    FSH (hormone folliculo-stimulante)
    FSH stimule le développement des follicules ovariens qui contiennent les ovules. Lorsque les follicules ovariens se développent, FSH stimule également les cellules folliculaires pour qu'elles sécrètent des quantités importantes d'œstrogènes.

    LH (hormone lutéinisante)

    Une poussée ou libération soudaine de LH entraîne l'ovulation, ou la libération d'un ovule arrivé à maturité dans le follicule ovarien dominant. Après l'ovulation, LH stimule le follicule vide pour qu'il se développe et devienne le corps jaune. Ensuite, LH influence le corps jaune pour qu'il sécrète des quantités plus importantes de progestérone et un peu d'œstrogène.

  3. Hormones des ovaires
    Les ovaires contiennent les follicules ovariens qui, au cours de leur maturation, produisent l'œstrogène. Après l'ovulation, le follicule ovarien dominant devient le corps jaune qui produit la progestérone et un peu d'œstrogène.

     Les Œstrogènes

Chaque mois, l'endomètre se met en place sous l'influence des œstrogènes produits par les follicules ovariens. Les œstrogènes stimulent les glandes de l'endomètre et du canal cervical. Les changements dans les glandes cervicales entraînent des modifications dans la glaire cervicale, la rendant claire, élastique et glissante de sorte que les spermatozoïdes puissent passer facilement. L'apport sanguin de l'endomètre devient plus important en préparation à la nidation d'un ovule fécondé et une couche plus épaisse de tissu de l'endomètre se développe. Les œstrogènes, de pair avec FSH, stimulent également la croissance de l'ovule dans le follicule ovarien.
Les œstrogènes envoient un "feed-back" à l'hypophyse antérieure pour la régulation de FSH et LH. Lorsque le niveau d'œstrogènes augmente, le feed-back donné à l'hypophyse antérieure, cause une liberation de LH stockée qui déclenche l'ovulation. Lorsque la quantité d'œstrogènes diminue dans le sang, cela cause un feed-back à l'hypophyse antérieure qui produit plus de FSH et de LH pour pouvoir démarrer un nouveau cycle menstruel.
Les œstrogènes ont également d'autres fonctions importantes dans le corps:
  • Ils démarrent la croissance et le développement de l'utérus et d'autres organes de reproduction pendant la puberté et la grossesse.
  • Ils renforcent la croissance des canaux galactophores et des dépôts adipeux dans les seins pendant la puberté et la grossesse.
  • Ils stimulent la croissance des os et la rétention de calcium dans les os tout au long de la vie d'une femme.
Ils protègent contre l'athérosclérose et les maladies cardio-vasculaires puisqu'ils dilatent les vaisseaux sanguins et limitent la formation de plaques d'athérosclérose provenant des lipides.


     La Progestérone


Une fois que le follicule ovarien dominant libère un ovule mûr, il se transforme en corps jaune et commence à sécréter de la progestérone. La progestérone et les œstrogènes développent encore davantage l'endomètre en renforçant la maturation des vaisseaux sanguins dans l'endomètre. Ils élargissent les glandes de l'endomètre qui commencent à sécréter des nutriments dans la cavité utérine (dans le cas où l'ovule est fécondé). Mais la progestérone limite également le volume de l'endomètre. Sans progestérone, la stimulation de l'endomètre causée par les œstrogènes serait trop forte.
La progestérone affecte la libération d'hormones de l'hypothalamus et du lobe antérieur de l'hypophyse. Par le biais de ce système de "feed-back", des niveaux élevés de progestérone inhibent la sécrétion de GnRF et diminuent les sécrétions de FSH et de LH.
La progestérone a également d'autres fonctions importantes dans le corps:
  • Elle soutient une grossesse qui est à ses débuts jusqu'à ce que le placenta se développe (environ 10 semaines). 
  • La diminution de progestérone stimule le démarrage des contractions utérines pendant le travail.
    Elle protège contre le cancer du sein et le cancer de l'endomètre. 

    (extrait de http://www.prime2.org/prime2/pdf/MenCyc_Fr.pdf)

Fêter la Ménarche des filles

La Fête des Premières Menstruations,
La Ménarche … qui la fête parmi vous ?


        Ménarche, terme issu du grec mên : menstrues et arkhê : commencement, signifie la première période de menstruations c'est-à-dire la première fois où une jeune fille a ses règles.

      Dans d'autres traditions 
  • Au Japon, on célèbre « la première floraison » de la jeune fille par un repas de fête. Quand les invités découvrent les fleurs et les pommes confites rouges qui décorent la table, ils comprennent la raison du banquet. Dans quelques îles japonaises, la fête des ménarches a même plus d'importance qu'un mariage. On mangera aussi du riz teint en rouge. 
  •     Chez les Aborigènes d'Australie, les femmes organisent une grande fête pour les ménarches. Elles célèbrent par des danses et des chants la puissance féminine qui réside désormais en cette jeune fille.
  • Dans une tribu du Brésil, on fait une nouvelle coiffure à la jeune fille qui a ses premières règles. Ses tresses sont coupées, et sa jolie frange montre qu'elle est passée de jeune fille à jeune femme. Parentes et amies reçoivent une mèche de cheveux en souvenir.
  •         Les Apaches font des cérémonies plusieurs jours durant, avec toute leur tribu, afin de célébrer les filles qui entraient dans leur Féminité. La tribu Nootka tient une fête pour honorer les ménarches d'une fille, après quoi celle-ci est amenée loin dans la mer et laissée là afin qu'elle nage seule jusqu'à la rive. Une fois qu'elle y est parvenue, elle est reconnue par sa communauté comme une femme, forte et brave et prête à prendre les responsabilités qu'engagent la Féminité – le mariage et l'éducation des enfants.
  • Dans une tribu du Colorado, le père, debout devant sa hutte, informe fièrement toute la tribu que sa fille est devenue une femme. Une ancienne de la tribu prépare la fumée de cérémonie, en faisant brûler es herbes odorantes, des aiguilles de cèdre et des fleurs de sauge. La jeune fille se penche sur la fumée et implore l'esprit protecteur de la Nature de lui accorder santé et fertilité.
  • Au Nigéria, on considère que la jeune fille qui a ses ménarches favorise la fertilité. Ce jour-là, elle arpente tous les champs du village et laisse couler sur la terre quelques gouttes de son sang menstruel pour bénir le sol et garantir d'abondantes récoles.
  • En Europe, dans certaines familles, les ménarches ne sont tout simplement pas reconnues ou accueillies en donnant une… gifle à la jeune fille ! Inversement, et de plus en plus souvent, certaines familles honorent les ménarches de leurs filles par un cadeau (fleurs, parfum, bijoux offert par le papa qui reconnaît ainsi que son enfant est dorénavant une jeune fille) ou un diner entre jeune fille et parents.

En Inde : les Pratiques du Tantra indiennes et tibétaines
«Alors j’ai eu une vision d’une femme rouge, nue, plaquant sa bhaga (yoni) contre ma bouche, et je bois vivement le flux abondant de son sang.»

Pour d’autres peuples, les menstruations étaient tenues en haute estime. Bien que cela soit particulièrement vrai pour les traditions de Tantra et Shakta, il y a d’autres exemples de d’autres cultures, sortant de cette sphère, incluant les suivants :

  • Chez les Incas,        la déesse lune Mama Kilya, responsable de tous les phénomènes naturels cycliques, était vénérée comme la maîtresse du cycle menstruel.
  • Chez les alchimistes, l’énergie potentielle du sang menstruel était connue sous le nom de elixir rubeus («élixir rouge»). Cet élixir était, croyait-on, encore plus puissant lorsque généré durant la pleine lune.
  • Chez les adeptes de certaines écoles de Tantra dite de «Main-Gauche», boire le yonipuspa («fleur de vulve»), le fluide menstruel, est vu comme un moyen assuré d’atteindre la libération.
  •      Dans la Perse antique, la déesse Jaki était responsable des menstruations. Durant les époques patriarcales, lorsque les menstruations obtinrent des connotations négatives, Jaki devint un démon, lequel exhortait les hommes à poser des actes mauvais.
  • Dans       l’Égypte ancienne, les gens portaient une amulette de pierre rouge qui représentait les pouvoirs du sang menstruel d’Isis, la déesse la plus importante d’Égypte. (Le Tyet, peut représenté une image stylisée du yoni de la déesse Isis).
  • Le folklore atteste également de la même croyance envers le sang menstruel. À Calabria,       en Italie, par exemple, les femmes portent sur elles quelques gouttes de leur sang menstruel dans une petite fiole, partout où elles vont. Si elles administraient ces gouttes à un homme de leur choix, on croyait que cet homme était alors lié à elles pour toujours.
      Les Indiens n’étaient pas les seuls à utiliser le sang menstruel et les autres fluides du Yoni. Chez certaines sectes gnostiques, il existait une vision similaire à propos des pouvoirs des différents types de rajas (sécrétions féminines). Comme le rapporte Épiphane de Salamine (315-403), les jus d’amour et les fluides menstruels étaient traités avec révérence, étant rituellement collectés et utilisés à des fins rituelles religieuses.

      Le Tantra et le Shakta font partie des quelques systèmes religieux dans lesquels les menstruations ne sont pas perçues comme étant impures, dangereuses, ni comme quelque chose devant être cachée. Au contraire, dans plusieurs sectes tantriques, et particulièrement chez les Shakta, le tabou menstruel de la société indienne est reconnu simplement comme un autre aspect de l’ignorance humaine en général. En ce sens, le tabou menstruel n’est pas «brisé» dans ces religions, il n’existe tout simplement pas, comme le suggère Ajit Mookerjee.

      Pour les hommes et les femmes qui perçoivent le sang menstruel comme étant sacré et digne de vénération, le temps des menstruations en est un spécial, et une femme dont le sang s’écoule est valorisée et honorée. Dans les pratiques rituelles, comme dans le Yoni Puja, une femme menstruée tient une place vraiment spéciale, non seulement pour la qualité différente de son énergie à ce moment précis, mais aussi à cause du sang lui-même, l’unique et magique sang-de-lune qui est la propriété et le pouvoir de la femme.

             Ainsi, lorsque les tantriques dits de «Main-Gauche» mélangent le fluide menstruel au vin et le boivent comme boisson rituelle, ou qu’ils embrassent le Yoni durant le puja plutôt que de simplement le toucher, ils reproduisent un rituel probablement aussi âgé que l’Homo Sapiens, un rituel qui avait lieu il y a 25 000 ans dans les chambres yoniques spéciales des caves paléolithiques.

      Plusieurs auteurs indiens sont toutefois honteux de tels aspects de leur héritage; ils ne parlent que difficilement de tout ce qui pourrait être dire à propos du culte du yoni dans la culture indienne.

      Par exemple, dans son livre «Goddess cults in Ancient India», Jagdish Tiwari, affirme que les Grecs de l’Antiquité sont responsables de la nudité des figures de l’Inde. Lorsque Ajit Mookerjee dit : «en Kerala, une cérémonie appelée trippusharattu se tient huit à dix fois par an. Lors des cérémonies une nappe colorée de rouge ceint l’image de la déesse, laquelle est recherchée par les pèlerins et prisée comme relique religieuse», ce qui est dit n’est qu’une partie de la vérité. L’auteur ne nous dit pas comment ou avec quoi cette nappe, qui devient une relique sainte, est rougie. Admettre que la nappe est colorée grâce au sang menstruel de femmes (ou si cela est trop pour la communauté locale, avec le sang d’animaux sacrifiés), semble trop offensant pour l’auteur, ou du moins pour la plupart des lecteurs occidentaux que lui et son éditeur visent.

     Les pratiques tenues partout en Inde où les gens vivent en accord avec les préceptes du Tantra ou Shakta, vont plus loin que de voir une nappe artificiellement teinte de rouge comme une relique sainte.         En fait, les adorateurs du Yoni – hommes et femmes, jeunes et moins jeunes – fabriquent leurs propres reliques saintes avec du sang réel et vivant qui s’écoule d’une femme menstruée. Avec le sang du Yoni d’une femme préalablement consacrée, le prêtre peint un triangle sur son pubis rasé. Une fois cela accompli, un morceau de tissu ou de papier est pressé contre le pubis de la femme, et le triangle s’y imprime. On retrouve ces reliques dans les maisons et les temples secrets des adorateurs, là où ils servent d’objects de méditation et de vénération.        

       Les uls du Bengal sont un autre groupe de personnes pour lequel les menstruations sont source de joie et de célébration plutôt que de ségrégation, de honte ou de peur. On peut comparer les Bâuls aux ménestrels du Moyen-Âge européen. Leur philosophie comporte des éléments de tradition tantrique et d’hindouïsme. Ils se dévouent particulièrement à la déesse Radha et au dieu Krishna. Les périodes menstruelles sont perçues pour eux comme de bon augure et puissantes, en effet. Ils chantent des chansons d’amour et de dévotion à travers lesquelles ils répandent la parole voulant que la communion avec le Divin puisse être possible grâce au corps – par le rituel, par l’union sexuelle et particulièrement en faisant usage des forces inhérentes au fluide menstruel. 

Pour cette raison, les Bâuls          ne pratiquent que rarement leur rites sexuels en d’autres temps que lors des trois jours et demi de la période menstruelle. Comme on peut s’en attendre d’un peuple dont la tradition est si concentrée sur l’aspect féminin, les Bâuls ont développé des connaissances plutôt accrues concernant les menstruations. Selon leurs enseignements, le fluide menstruel varie selon les différents temps du cycle. Ils associent les types de sang à trois rivières sacrées de la tradition indienne : le Gange, le Saraswati et le Jamuna. «Jamuna, la sombre, s’écoule durant l’état initial des menstruations et est suivie de Saraswati, de fluide rouge, puis de Ganga, dont la couleur du fluide est plus légère. Chaque type de sécrétion menstruel prend 24 heures à se manifester complètement… Lors de la dernière demi-journée, les sécrétions menstruelles déclinent.

       Le rituel mensuel des Bâuls, 84 heures remplies de musique, de chanson, de passion et de dévotion, est connue comme étant «la manifestation de la pleine lune au temps de la nouvelle lune», et son but ultime est de «saisir l’insaisissable», l’énergie unique possédée seulement par les femmes. On dit que cette énergie ne se manifeste que durant les 12 dernières heures des menstruations. En s’unissant à une femme menstruée durant cette période, un homme peut recevoir les pouvoirs de la Déesse, partagé à lui grâce à une femme consentante.

Ne bénéficierions-nous tous pas d’une telle manière de voir les femmes et leurs pouvoirs uniques, plutôt que de voir les menstruations comme une malédiction, comme étant impures, ou quelque chose qui doit être caché, parfois même de l’être aimé? Il est certain qu’il ne sera pas aisé, ni peut-être même possible de changer l’opinion de la société en générale en la matière. Ce qui est possible, toutefois, c’est de changer notre propre point de vue et de personnellement défier le tabou qui nous a été imposé par nos parents (qui ne connaissaient pas mieux), par nos pairs et les papes (qui n’ont jamais rien compris aux femmes).
Ce n’est pas seulement dans le Tantra indien que nous pouvons trouver révérence pour les fluides menstruels et leur utilisation dans les rites. De telles pratiques ont également été documentées dans le Tantra tibétain. En dépit du fait que les lamas tibétains contemporains, encore bien plus que les adeptes indiens, sont habituellement assez secrets à propos des aspects sexuels de leurs enseignements, d’autres – dans leur traductions des documents tibétains originaux – se sentent moins gênés. Par exemple, Keith Dowman, dans sa traduction du texte tibétain «Le Secret de la Vie et les Chansons de Dame Yeshe Tsogyal», rapporte un passage qui révèle incontestablement le haut respect qu’avaient les anciens adeptes du Tantrisme envers les pouvoirs du flux menstruel. Dans ce passage, une des co-fondatrices de ce mouvement religieux, l’adepte et enseignante Yeshe Tsogyal (757-817), informe de son extraordinaire vision que voici : «Alors j’ai eu une vision d’une femme rouge, nue, plaquant sa bhaga (yoni) contre ma bouche, et je bois vivement le flux abondant de son sang.»

     Dans cette déclaration tirée d’un texte ancien et respecté, non seulement parle-t-on de boire le sang menstruel directement du yoni, mais le texte nous démontre également qu’une telle pratique ne semble pas avoir été restreinte aux couples hétérosexuels, comme on le croirait généralement. Toutefois, il ne faut pas croire pour autant que Yeshe Tsogyal préférait pratiquer ses rituels sexuels avec des femmes plutôt qu’avec des hommes. Dans une biographie, Yeshe Tsogyal écrivit à propos de Padmasambhava (730-805), l’homme à qui l’on doit officiellement d’avoir amené le Tantra et le Boudhisme au Tibet; elle parle clairement de la retraite qu’elle eut avec deux adeptes masculins.

Les rituels qu’ils pratiquaient là (comme le faisaient et le font encore plusieurs personnes) sont connus au Tibet sous l’appellation «zap-lam», et comme la «voie de s’étendre sur le corps d’une autre personne», un enseignement qui était surtout transmis par une femme, une initiée du 11e siècle de notre ère, connue au Tibet sous le nom de Vajradhara Niguma et en Inde sous le nom de Yogini Vimalashri.

http://janemai.bigcartel.com/category/paper-goods

Les jolies Serviettes du Cameroun


Les premières serviettes hygiéniques lavables



Mad in  Cameroun



Les Kamerpad vont notamment permettre aux jeunes filles
de trouver une alternative aux serviettes jetables, trop chères.
C'est un projet constructif : 

        Olivia MVONDO MVOGO : Le GIC Kmerpad offre une solution alternative économique et durable aux femmes camerounaises pour répondre au problème mensuel de l’achat de leurs protections hygiéniques. Trois objectifs sont particulièrement ciblés par cette action :

- Assurer l’éducation primaire pour tous et toutes.       Il faut savoir qu’une  jeune africaine sur dix ne va pas à l’école cinq jours par mois, soit 60 jours dans l’année, car elle n’a pas les moyens de se procurer des protections hygiéniques. Cet absentéisme répété l’empêche de mener à bien ses études et peut provoquer un abandon scolaire; ce qui contribue à l’aggravation des disparités entre les jeunes filles et leurs camarades masculins.

- Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes :
  1.     L’autonomisation par l’emploi : L’emploi des femmes pour la production des serviettes hygiéniques lavables contribue à leur autonomisation et les aide à subvenir à leur besoins et ceux de leur famille; grâce à des emplois stables et des rémunérations décentes proposés par le GIC Kmerpad.
  2.          Autonomisation par l’amélioration des conditions d’hygiène intime : Certaines jeunes filles et femmes utilisent comme substitut aux protections intimes, des tissus en pagne, du coton et parfois des feuilles  séchées ou du papier toilette. Ces supports inappropriés conduisent beaucoup de femmes dans des dispensaires ou centres de santé pour soigner des irritations ou infections, pouvant causer la stérilité de ces jeunes femmes.
- Préserver l’environnement.     Des efforts dans le domaine environnemental sont réalisés au Cameroun avec la mise en place du ramassage périodique et du tri des ordures ménagères. Cependant les serviettes hygiéniques jetables, très peu biodégradables, représentent un maillon faible de cette chaîne écologique et affectent à long terme notre environnement. (une femme utilise près de 11000 serviettes dans sa vie).


source et suite sur http://biloa-magazine.com/kmerpad un-projet-innovant-dedie-aux femmes-camerounaises


lundi 17 mars 2014

Le yoga pré-menstruel des grenouilles ...

::::::::::: Le yoga pré-menstruel :::::::::::::

Des positions de grenouille pour prévenir les douleurs liées aux menstruations.
Photos et positions de la prof de yoga Karin Bjorkegren

Supta Baddha Konasana
permet préventivement d'ouvrir l'aine et la région lombaire,
et de reposer les zones douloureuses

… de 3 à 10 minutes, respirer profondément

Supta Baddha Konasana
améliore la circulation sanguine, ouvre les hanches et l'aine. 
… pendant de 3 à 10 minutes

Supta Virasana



améliore la digestion, la circulation sanguine, énergise les jambes
... pdt 25 respirations


 Virasana

est réparatrice, allonge la colonne vertébrale, libère les tensions

... pdt 25 respirations 













Traduction et remix de :
http://www.blisstree.com/2011/07/12/move/yoga/yoga-for-pms-and-menstrual-pain-
relief-symptoms-from-yoga-for-women-by-karin-bjorkegren/2
http://yogavita.se
par Or-Or

Les photographies sont signées Anneli Hildonen.
Elles sont tirées de ce livre, en anglais seulement : 
http://www.amazon.com/Yoga-Women-Flexibility-Pregnancy-Gracefully-ebook/dp/B0056GXH2Q 

lundi 1 avril 2013

La Hutte Menstruelle avant, ici, là-bas ...


OOO Les Huttes Menstruelles avant, maintenant, ailleurs, ici ... OOO



   Dans de très nombreux endroits du monde, pour des raisons de croyances et/ou de religion, les femmes menstruées sont recluses dans des huttes isolées du village, ou dans une petite pièce attenante à la maison.
Ches les Indiens d'Amérique, les Hindus du Népal, les Dogons du Mali, au Japon ... elles ne peuvent entrer dans la maison pendant une période qui dure de 7 à 20 jours. Deux raisons émergent principalement :

-  le sang menstruel est considéré comme impur et dangereux ; il ne doit entrer en contact avec presque rien ni personne.
-  il faut neutraliser les influences qu'elles pourraient déployer pendant cette période, étant fortement reliées aux éléments terre et ciel leur puissance est redoutée.

   Les autres raisons de cette réclusion menstruelle tiennent aux légendes locales, aux mythes. En Europe, et en France encore, les femmes sont tenues éloignées de certaines tâches pendant leurs menstrues.

   Mais pour reparler plus spécifiquement de la hutte, depuis les années 70 et l'intérêt porté aux pratiques amérindiennes, certaines femmes ont décidé de la dresser elles-mêmes.

Pourquoi ? 

- Pour passer du temps dédié à cette période, et pouvoir se retrouver face à son corps.
Prendre conscience de ses sensations, faire du yoga, se détendre, dessiner, boire une tisane etc

- Pour recréer des rituels autour des menstruations, qui ne soient pas dictés par d'autres,
mais alignés sur les besoins et les désirs des femmes.

- Pour rendre visible un aspect physiologique des femmes qui est gommé et aseptisé.

- Pour transformer des traditions parfois excessives et barbares (20 jours de réclusion !) en beaux moments de liberté individuelle ou partagée.

   La hutte menstruelle peut devenir une sorte de hutte à discussions féminines, dans laquelle on peut discuter librement de sujets intimes.

   C'est bien sûr dans cette tente qu'on peut célébrer les premières règles.

Les références auxquelles les femmes et les filles font appel pour recréer de tels rituels, sont multiples :
- les Amérindiennes (tambour, décorations, chansons et poèmes), 
- la mythologie gréco- romaine (Diane, Aurora, Perséphone), 
- l'Inde (voilages, ambiance lumineuse, parfums, épices, maquillage ... )
-les pratiques euro-américaines (bougies, gâteaux décorés), latino-hispaniques (la quinceañera)
- les peuples germaniques et celtes (beaucoup d’aspects du cérémoniel wicca, mais aussi couronnes de fleurs,
robes longues et flottantes et autres éléments issus d’une imagerie arthurienne).  
   Autant de ressources pour créer de nouveaux événements, qu'il faut dégager des préceptes new-âge ou autres, au bénéfice de symboles proches de soi.  
Or-Or / Sang des Femmes 

OOO

 Les docs consultés pour la rédaction de ce texte sont en ligne :
- "Rituels contemporains de première menstruation" de Michael Houseman :
- la mise à l'écart des femmes menstruées dans différentes cultures :   http://voices.halabol.com/2012/08/28/periodic-humiliation
- la culture Dogon : http://www.dogon-lobi.ch
- les abus des Hindus du Népal :
http://www.globalpressinstitute.org/asia/nepal/isolation-rituals-first-menstruation-draw-scrutiny-nepal/page/0/1
- "Les Mystères du Sang féminin" de Adelheid Ohlig, traduit par Ishara Labyris : http://www.celebrerladeesse.net/les-mystegraveres-du-sang-feacuteminin.html

dimanche 27 janvier 2013

Actualisation de Janvier 2013

:: : : :: Actualisation du 27 Janvier 2013 ::: : :

Visitez donc les rubriques suivantes :


         Rubrique DIY : toutes les créations inspirées par
le thème des menstruations ! Costumes, broderies ...

     Rubrique Giclée d'Images : des dessins, des gribouillis,
des photos ...


     Rubrique LEXIQUE : toutes les expressions pour évoquer
le sujet en catimini ...

     et une nouvelle page de Liens 
époustouflants !

L'équipe du Sang des Femmes vous souhaite
une belle année 2013 ! 

mercredi 7 novembre 2012

Les tampons sans ficelle

::::::::::::::::: Actu :::::::::::::::: 


   Non ce ne sont pas des marschmallows, mais des tampons sans ficelle, ils existent depuis quelques temps déjà mais semblent inconnus en France. Il y a déjà eu un article sur le blog, je remets de plus amples infos vu que personne ou presque ne sait que cela existe. 
   Ils permettent d'avoir des rapports pendant ses menstruations sans mettre de sang partout le cas échéant.
   Il est très difficile    de savoir en quelle matière sont faits ces tampons susceptibles de retenir le flux pendant 8 heures ... 
Les faux arguments "paramédicaux" et "d'hygiène" rappellent ceux utilisés pour vendre les tampons indus : 
   "Les tampons B. ont été conçus par des gynécologues. Confortables, hygiéniques, faciles à utiliser et sans ficelle, ils sont spécialement conçus pour vous permettre de nager, aller au sauna, avoir des rapports sexuels, et faire du sport. Retrouvez le confort et le sentiment de liberté avec les tampons B."
   Tout ce qu'on saura c'est que "ça fonctionne comme une éponge sèche" ... mmmm ... on s'en doutait, merci. 
     

   Les arguments de vente quant à eux sont : la discrétion (la ficelle ne dépassera pas du maillot, un véritable drame évité par la technologie, triple ouf), la possibilité d'avoir des rapports sexuels, et même de cacher ses règles pendant ledit rapport !    : "Le tampon B. vous permet également de faire l'amour pendant vos règles, tout en garantissant un confort optimal et une hygiène parfaite. Et vous n’êtes pas obligée de vous expliquer si vous n’avez pas envie, car votre partenaire ne le sent pas.".      

   Le prix : sur http://www.hedoneo.com par exemple, c'est environ 16 euros les 8 tampons. Se vend aussi par sachet de 2. On peut trouver ce type de tampons dans les sex shops, ou les grands magasins avec un bon rayon "intime". 
   Attention, vous pouvez bien sûr tomber enceinte, et/ou attraper des MST pendant le rapport, si vous n'utilisez pas de capote et de contraceptif.    (ça commence à chiffrer sévèrement le coût de la manoeuvre : capote, gel, tampon, contraceptif ... faut se cotiser ? ).
   Le service marketing ayant complètement craqué, ces tampons existent aussi en forme de coeur, et se vendent à l'unité, pareillement emballés d'arguments pseudo médicaux : "Fabriqué en éponge stérile et écophile, sans composant chimiques ni anti-inflammatoires."... et on ne sait toujours pas de quelle matière il s'agit. 

   Méfions-nous des solutions si pratiques, si hygiéniques et si discrètes, c'est typiquement avec ces arguments que nos salles de bains se sont remplies de produits toxiques ...

Or-Or / Team Le Sang des Femmes

Actu ::: Menstruations dans la culture pop TV/cinéma

Un bouquin de Lauren Rosewarne (auteure / Melbourne sur les menstruations dans la culture pop cinéma et TV.
Sorti en juin 2012.     


"(...) Les menstruations ont rarement le premier rôle à l'écran alors qu'elle sont éprouvées par presque toutes les femmes, et pendant des dizaines d'années . "Periods in Pop Culture : Menstruation in Film and Television", par Lauren Rosewarne, braque les projecteurs sur leurs représentations dans les médias, et permet d'examiner la présence de la menstruation dans un large éventail de la culture pop contemporaine.     S'appuyant sur une vaste collection de scènes de menstruation au cinéma et de à la télévision ; cette étude examine et classe les représentations, met à jour ce qu'elles révèlent sur la société et sur ​​une relation perpétuellement maladroite entre notre culture et la biologie féminine.
Dans une perspective féministe, les représentations menstruelles sont analysées pour ce qu'elles révèlent sur la politique sexuelle et la société.

     Cette enquête approfondie de Rosewarne couvre un éventail de sujets, tels que les tabous menstruels, la stigmatisation et les craintes, ainsi que le lien inextricable entre les menstruations et la féminité, la sexualité, le vieillissement et l'identité. 

"Periods in Pop Culture" souligne que le traitement de la menstruation dans les médias témoigne de l'inégalité persistante entre les sexes.       

    PJune 14, 2012  0739170007 





Lauren Rosewarne, PhD, is a lecturer in the School of Social and Political Sciences at the University of Melbourne, Australia. She has degrees in political science, cultural studies, public policy, and education, and is the author of Sex in Public: Women, Outdoor Advertising and Public Policy (2007), Cheating on the Sisterhood: Infidelity and Feminism (2009), Part-Time Perverts: Sex, Pop Culture and Kink Management (2011) and Periods in Pop Culture: Menstruation in Film and Television (2012).    
For more information, please visit www.laurenrosewarne.com



lundi 5 novembre 2012

Emissions dédiées aux menstruations, Menstruelle Spéciale 2012

Actu ::: Le Sang des Femmes,      cycle d'émissions de radio dédiées aux menstruations. Emission de radio spéciale, octobre 2012. 

     
    Nous avions chaussé nos bottes de 7 lieues pour nous retrouver,
l'équipe de départ : Fatima, Isabelle, Stéphanie et Or-Or, avec des invité-es passionnant-es et impliquées, Anne (études de cas comparés : 3 filles dont 1 empressée d'avoir ses règles, Mafaldark et ses super fanzines DIY "Ragnass",      Mouss et le titre de TTC, "Du sang sur le dance floor", Patrice et ses découvertes en matière de cup menstruelle ... nos invité-es sont terrrribles !

   Il faut dire que nous avons reçu la visite de deux journalistes féminines de la radio France Culture, venues nous rencontrer, nous interroger sur nos émissions.

Elles ont vécu cette émission spéciale avec nous, dans les locaux de Canal Sud, l'une des dernières radio libres de France par voir hertzienne en tous cas. Elle transmet depuis plus de 10 ans la voix de Fatima Guevara au-delà des limites du possible de l'homme ... (^^)        


   Une émission où on a parlé aussi parlé tatouage et photographie, puisque l'expo de Mafaldark est en place pour tout le mois de novembre, avec le soutien sans faille de Saoud Salem. Autre belle personne de Canal Sud, il a permis à de nombreux artistes (il hait ce mot c'est pourquoi je vais le remettre : artiste artiste artiste, voilà), d'exposer dans les locaux de la rue Dumeril dignement, et les a interviewé.
     
   Voici l'affiche de l'expo de Mafaldark, expo photo de novembre rue Duméril      à Toulouse et les actualisations du blog ! Merci à vous tous-tes qui suivez nos aventures, notre cycle d'aventures dirais-je plutôt ...

 


dimanche 12 août 2012

Actu ::: ::::: Tatouages menstruels ::::: les bras m'en tombent

Tatouages      menstruels : les bras m'en tombent, les tabous aussi. ::::::::    
   L'imagerie du tattoo n'en finit pas de s'étendre. Après avoir recueilli les motifs enfantins, cute, kawaï et girly, le thème de la menstruation et du tampon semble avoir du succès.       Sur le plan rituel, on peut vouloir se tatouer à l'occasion de ses premières règles, ou des dernières par exemple. Cela dit, les menstruations sont traditionnellement l'enjeu de nombreuses traditions et pratiques rituelles.  


http://itsjustaperiod.tumblr.com/post/8617439429/bite-pull-fling-duck
http://enjoyalison.tumblr.com/post/27181898300/stephanie-gave-me-a-bloody-panty-friday-the-13th
d'après un motif de mami chan